vendredi 30 mai 2008

On s'est fait avoir...

Pas par le gars de notre appart (du moins il nous a remboursé notre dépôt, on attend pour aujourd'hui le remboursement de la semaine où nous ne serons pas là), ni par mon travail (pas encore du moins...j'ai reçu mon talon de paye...mais je ne vois pas encore l'argent dans mon compte, ce qui est pour l'instant normal puisque ça prend 5 jours ouvrables avant que mon chèque "dégèle")...

Non...on s'est fait avoir... PAR LE TAUX DE CHANGE!


Quand on est arrivés en Angleterre, la livre sterling valait presque 1,45 euro. L'aubaine pour nous qui voulions visiter l'Europe (tant qu'à être là!).

Eh ben depuis 2 semaines, elle oscille aux alentours de 1,25 euro. Non mais vous vous imaginez??? On vient de perdre presque le quart de nos économies de voyage, depuis septembre 2007!!!

Multipliées par centaines, ces livres sterling ne nous donnent plus autant "au change" que ce que nous aurions espéré...mais en fait, je pense que c'est l'euro qui est fort, même si la valeur de la livre sterling face au dollar canadien a aussi un peu baissé (2,15 à 1,96$, semble-t-il...*soupir*).



Faut se consoler, on a quand même accumulé nos économies avec la monnaie la plus forte au monde (ou presque?).

Dans la même veine du "graphique météo", voyez ci-dessous la dégringolade de la livre sterling *bouhouhou* ;o)




Quant aux dernières nouvelles sur nos préparatifs, on a dormi un petit 3h cette nuit, afin de finaliser nos valises, les emballer, les peser.... on a frôlé la crise quand on a pensé que ma valise dépassait de 3 gros kilos son poids prévu....finalement... c'était la foutue balance le problème, on a par le fait même une crise de couple *hahahah* (moi la gardeuse, chéri le jeteur).

Les valises seront donc ramassées dans la journée (du moins on se croise les doigts!!!), ce soir on a un souper "d'adieu" avec les quelques personnes qui veulent nous voir avant de partir (ou fêter le fait qu'on s'en va? ;o)), il fait encore un temps moche à Londres, mais je suis sûre que cette même couleur de ciel sera plus facile à supporter...

à Paris!

(Départ dans 2 jours, 1 heure et 17 minutes, wouaaahou!!)

jeudi 29 mai 2008

Temps d'c**

Zut..on prévoit un temps de mer** la semaine prochaine à Paris...

J'veux bien qu'il me mouille sur la tête tous les jours à Londres, on s'y attend, ça dégoûte (et dégoutte! ha ha), mais c'est Londres, tsé. D'ailleurs, la météo de nos deux dernières semaines à Londres seront parfaitement fidèles à la réputation de Londres; frisquet, moche, gris, pluvieux.

Mais Paris, Paris sous la pluie, Paris moche et gris en juin, ah ça non. Pas d'accord.

Mon Paris à moi il est ensoleillé, pas nécessairement chaud, puisque j'y étais en automne, mais ensoleillé, plaisant, romantique, accueillant (l'architecture parfois plus que les gens, mais bon, on continue d'avoir la foi! *hahaha*)

Eh ben voici en primeur les prévisions météo pour la prochaine semaine:


Pffff... Il fait déjà 30C à Athènes, on va crever de chaud en arrivant là-bas en juillet, mais en France et en Espagne c'est encore frisquet...

Allez, on va pas se plaindre, vous pensez un peu à toutes ces villes, tous ces pays qu'on va découvrir.... vous y pensez là....? Ya une petite pointe d'envie qui apparaît...?

Ben j'suis bien contente que vous m'enviez, parce que ça fait au moins quelques personnes qui réalisent qu'on part dans 3 jours...

Moi, c'est le néant total... j'essaie simplement de survivre aux 2 dernières journées de boulot, aux préparatifs, à ne pas hyperventiler ou avaler de travers quand je mange tellement je suis stressée...

Mais une fois les pieds posés sur les pavés parisiens, ça devrait disparaître, tout ça...

Vivement dimanche soir!!!!!!!

mercredi 28 mai 2008

À la demande générale....

Puisque tout le monde le demandait à grands cris.... *hum*...

Voici chéri sans barbe, imberbe, dramatiquement glabre.




Rassurez-vous, ceux qui auraient un choc épileptique; sa barbe est entrain de repousser.

Leeeentement..... mais sûûûûremeeent... (yessss!)

V: pour Vin Blanc..et pour Valise...


Après 2 journées éprouvantes au travail, chéri m'attendait avec un bon saumon avec zestes de citron, légumes en papillottes et délicieuse bouteille de vin blanc juste un peu sucré, juste un peu fruité...

C'est pas du luxe ça?


Après être goulument tombée dans la bouteille de vin blanc (que je m'applique à terminer à l'instant), Guillaume m'annonce, entre 2 liens envoyés par msn sur des hôtels/auberges de Marseille, que je dois faire ma valise ce soir...


Déjà?!?!


Mais.... mais...je dois encore aller travailler 2 jours, et je déteste ne pas avoir le choix, la penderie grande ouverte devant moi, au moins "4 outfits" optionnels, froid, chaud, coloré, classique, confortable, casual Friday, daaaaaaah, comment choisir d'avance???


Le problème, c'est que nos valises partent vendredi dans la journée. Be-bye, valises trop lourdes.

Ensuite, il faudra vivre avec le contenu de mon sac à dos. *!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!* Pour ceux et celles qui me connaissent, on comprend le choc, l'improbabilité, le non-sens de cette petite phrase.


Pourquoi pas demain soir?


Parce que demain soir... JE VAIS VOIR SEX AND THE CITY !!!!!

Film culte, film tant attendu, histoires et héroïnes si attachantes, j'ai regardé le preview des dizaines de fois, avec la petite larme à l'oeil provoquée par la musique, par l'émotion des "amies de sitcom" retrouvée, des filles avec lesquelles je me suis identifiée plus d'une fois, des drames de la vie quotidienne, des amours et et des espoirs brisés, d'autres rêves qui s'accrochent... Bref, j'y reviendrai un jour, mais bon, c'est ÇA que je fais demain soir, et je risque de revenir tard, et évidemment, vendredi toute la journée, je travaille.


Guillaume m'a dit que si je ne m'occupais pas de ma valise, il s'en occuperait. J'ai peur ;o) Je suis bien plus "gardeuse" que lui, et je le soupçonne de souhaiter secrètement (en fait, pas si secrètement que ça!!!) la disparition de mon manteau d'hiver (celui qui était blanc à l'origine, et qui est maintenant gris/beige/brun avec tache d'huile stratégiquement placée pour être bien en évidence).

Mais là, le vin blanc, moi j'étais bien d'accord de le laisser agir, j'ai trop de stress au boulot, vous comprenez....

(parfois je me demande si j'ai des penchants d'alcoolo... meeeuh non, allez... ;o))

Bon... valise? Naaa.. vin blanc ;oP

dimanche 25 mai 2008

Stress financier



On part dans une semaine pile.



Et on angoisse totalement. Monétairement parlant.



Pas que notre budget soit si serré que ça; finalement, on croit qu'avec tout l'argent qu'on possédera à notre départ, on pourra avoir un budget d'environ 90 euros par jour, peut-être même un tout petit peu plus, mais on préfère ne pas y penser (ie. garder cet argent si possible).



Le vrai problème, c'est qu'on ne sait pas si on va l'avoir dans nos poches en partant.



Je doute totalement de ma boss. J'avais 13 heures d'overtime d'accumulées dans les semaines/mois derniers. Il y a 2 semaines, voyant mon départ approcher, j'ai demandé à avoir une seule petite journée de congé pour "ravoir" quelques unes de mes heures travaillées et non payées. Une seule journée de travail, c'est 7 heures. J'ai donc tout près de 2 jours de travail en overtime qui ne m'ont jamais été payés. Je n'en demande qu'une.



Après une semaine d'attente pour l'approbation officielle des autorités "du sommet" (comprendre; ma boss en congé-maladie), j'ai fini par taper du pied... hey, il ne me reste qu'une semaine et demie de travail, la dernière semaine sera complètement folle et débordée, je n'aurai pas le temps de prendre une journée off, alors serait-il possible que quelqu'un, quelque part, approuve mon congé, que je me "rembourse" ces 13 heures (150 pounds, 310 dollars?) d'une façon ou d'une autre?! Déjà qu'avec ce foutu système anglais, en étant payée "au mois" je travaille parfois 4 semaines, parfois CINQ semaines pour le même salaire... Je déteste ça. (Jamais 3 semaines par contre, ein!).



Bref, je me mets à insister pour avoir une réponse, afin de prendre mon vendredi de congé. Après tergiversations évidentes, ma boss #2 m'appelle et me dit que n'ayant pu parler à ma boss, elle a parlé à son meilleur ami (qui se mêle de tout dans la compagnie, alors disons qu'il y travaille), qui a dit que nulle part dans mon contrat n'était stipulé que dans ma situation ils étaient obligés de me donner mes heures d'overtime en congé....



Je bouillais... il est écrit dans mon contrat que mes heures supp. me seront "remboursées" en journées de congé, mais qu'elles ne sont pas transférables d'un mois au suivant, et que je dois faire la demande de ces congés une semaine d'avance. Quand j'ai lu sur mon contrat que ces heures n'étaient pas transférables au mois suivant, j'étais pas d'accord, puisqu'oralement, ma boss m'a dit le contraire, que je pouvais les prendre comme je voulais, que je n'avais qu'à les compter, les accumuler, blablabla. Puis dans le temps où elles agissaient comme des...euh....je le dirai pas... bref, quand elles me traitaient comme de la merde, elles m'ont dit que concernant mes heures d'overtime, il faudrait "qu'on s'en parle", comme si elles ne voulaient pas me les donner.



Puis est venu le moment où elles ont eu peur de me perdre, alors là, je pouvais faire ce que je voulais, prendre les vacances que je voulais (j'y avais droit de toute façon, merci beaucoup), prendre des journées off comme je voulais si j'avais des heures accumulées, etc...



Alors là, à une semaine de partir, on me dit que selon mon contrat je n'ai aucun droit sur des 2 JOURS DE TRAVAIL GRATIS QUE JE LEUR AI DONNÉ, j'ai vu rouge. Moi faire du bénévolat sans le savoir, pour des gens qui ont amplement les moyens de me payer, pas question. Et finalement, aaah, mais tu sais, on va te la donner MALGRÉ TOUT, ta journée, à condition que tu fasses tout le boulot la semaine prochaine. Pfffffff. Je les reconnais bien ici. C'est elles tout craché; paraître magnanimes pour quelque chose qui m'est acquis DE DROIT. Pareil pour mes vacances (j'ai droit à 20 jours par année, 5 jours par 3 mois), pareil pour mes heures d'overtime, pareil pour ma visite chez le dentiste pour cause de dent cassée qui menace de foutre le camp (que j'ai repoussé de presque 2 semaines juste pour les accomoder).



Et là, j'ai peur qu'elles me fassent le coup pour mon SALAIRE.

Elles n'ont pas payé la fille qui était là avant moi, pour ses 2 dernières semaines de travail. C'est pour ça que je tenais à quitter pile à la fin d'un mois, pour pas qu'elles puissent "oublier" la semaine ou deux que j'aurais fait dans le mois suivant. Mais puisque je pars un w-e, immédiatement après mon dernier vendredi de travail (le 30 mai), j'ai peur que mon salaire ne soit pas encore déposé dans mon compte à mon départ.



Et j'ai peur qu'il ne le soit jamais. S'il ne l'est pas, c'est près de 2500$ qu'elles ne me donnent pas.

Du vol pur et dur. De la magouille, pire, quasi de la cruauté. Sans cet argent, nous partons avec un budget entamé de plus du tiers. Je ne devrais peut-être pas douter. Elles savent autant que moi qu'elles n'ont absolument pas le droit de faire ça. Mais je ne peux m'empêcher de chercher à toute vitesse les recours possibles, dans le cas où ça n'arrive pas.



J'aurais peut-être dû rester quelques jours de plus à Londres, dans l'éventualité où ça arrive. Pouvoir prendre le métro et aller les engueuler face à face, si l'argent n'est pas dans mon compte le lundi suivant. Mais il aurait fallu payer le mois de notre appart en entier, alors que si on part tout à la fin de la 3e semaine, on espère récupérer la 4e semaine.



Et ça, c'est le deuxième stress financier dont on n'avait pas besoin.



Notre "coloc/proprio" (il est le détenteur du bail) doit nous redonner notre dépôt de 500 pounds à notre départ. On lui a aussi demandé de ne pas avoir à payer la dernière semaine, puisqu'on n'y sera plus et qu'il pourra louer la chambre une semaine plus tôt. Tout avait l'air bien beau il y a 2 mois, quand il est parti pour le Brésil. À son retour il y a 3 semaines, tout était différent.



Premièrement, la chambre des Polonais qui sont partis n'a toujours pas été louée. Elle l'était presque à leur départ, suffisait d'accepter celui qui la voulait, mais à la dernière seconde, la soeur du "proprio" a dit non, parce que le gars avait l'air bizarre. Résultat, les Polonais sont repartis les mains vides, sans *leur* dépôt, ce qui aurait pu être évité si quelqu'un qui louait la chambre leur donnait ce dépôt.



Alors, cette chambre du dessus n'est pas louée. Nous, on veut partir dans une semaine, et on a très peu de visiteurs. Et notre autre coloc, Kasha, veut aussi partir à la fin de son mois, le 9 juin. 3 chambres à louer, très peu d'intéressés, une valeur totale d'environ 500 pounds par chambre, donc 1500 pounds qui risquent de lui filer entre les doigts si on s'en va tous sans trouver de remplaçants, et un autre 1500 pounds qu'il nous doit tous puisque nous avons tous mis 500 de dépôt. Je le comprends d'avoir changé d'air, d'avoir l'air constamment irritable et en colère, mais qu'est-ce que NOUS on a bien pu lui faire, alors qu'il est encore correct avec l'autre fille qui veut partir sans raison (juste pour déménager), aucune idée.



Mais qu'est-ce qu'on fait s'il ne nous redonne pas notre dépôt, comme il ne l'a toujours pas rendu aux Polonais qui sont maintenant comme des poires à qui on a joué un mauvais tour, à attendre en Pologne 500 pounds, ce qui doit valoir, si j'ai bien compris, 2500 unités de leur monnaie nationale? On appelle la police? On détruit tout dans la chambre?!?! Et puis ce 125 pounds représentant notre dernière semaine, quelle excuse il va nous sortir pour ne pas nous le redonner??



Ce matin, on entend une voix étrangère dans la chambre d'en haut. On avait un nouveau "coloc temporaire" depuis 2 semaines, Jebb, un Autralien de parents britannique et finlandais, super sympathique, qui payait à la journée (donc mieux que rien pour la chambre d'en haut). Un gars, Ali, est venu 3 fois visiter notre chambre, toujours avec quelqu'un de différent (bizarre), mais il n'avait toujours pas amené l'argent du dépôt. La voix que j'entends ce matin, dans la chambre d'en haut, c'est celle... du père d'Ali!!!



On se croise les doigts pour qu'ils amènent avec eux notre dépôt tant convoité....


samedi 24 mai 2008

Pilosité masculine


"Chéri" s'est rasé la barbe hier. Intégralement.


En fait, après être passé chez la coiffeuse, il s'est arrêté chez le barbier, pour se faire raser "à l'ancienne" (i.e. avec le gros rasoir/couteau qui me terrorise).


Il est revenu avec un air de jeunot, propret et imberbe (et saignant, le barbier n'étant pas très délicat!!).


Le choc. J'ai l'impression de sortir avec quelqu'un d'autre....*hahaha* Moi qui l'ai encouragé à devenir un peu "pouilleux" en se laissant pousser la barbe (quelques semaines même avant qu'on sorte ensemble), d'abord bien entretenue seulement au menton et à la moustache, et puis ensuite all over, style "savamment négligé". Je trouve ça sexy, la barbe...plus viril, plus "grown-up man".


Il m'est apparu à l'épicerie où je l'attendais avec une nouvelle gueule, c'est le cas de le dire ;o)

Presque méconnaissable. Et aux baisers, j'ai l'impression d'embrasser quelqu'un d'autre. J'ai perdu les repères pileux, alors je me retrouve à l'embrasser "au hasard" entre le nez et le menton...C'est tout doux partout. Assez agréable, en fait.


À l'appart aussi ils sont sous le choc. Mateusz a dit, après s'être remis de son choc une première fois, "You look like a different person, man!!" Suis bien d'accord. Étonnant que ça change autant le visage. Il y en a une autre qui l'a fixé avec une moue quasi dégoûtée d'étonnement, en lui disant "What have you done?!!". Bon, il y en a qui n'ont définitivement aucun tact. Moi, même si je suis encore surprise chaque fois que je le regarde, je pense que c'est une question d'habitude surtout, puisque je le trouve beau de toute façon ;o)


Je dis qu'un peu plus bronzé, avec les cheveux qui repoussent un peu (en fait je pense que le choc vient de là, il a perdu beaucoup de poil en un coup), ce sera tout à fait propre et mignon.


Quoique...ce matin, pendant qu'il dort encore, je me surprends à fixer son menton à peine coloré de barbe, une minuscule fraction de millimètre, à me réjouir qu'il n'amène pas son rasoir en voyage, et à me dire; "Ça pousse don ben pas vite, de la barbe!!!"

mercredi 21 mai 2008

Si j'étais...


Petit questionnaire piqué à Geneviève, en souvenir de ceux auxquels je répondais constamment dans ma tendre adolescence ;o)

Si j'étais ...

Une saison ? Le printemps, quand l'air devient tiède et humide de neige fondue

Un plat ? Végé! Un spaghat sauce tomate avec fromage râpé par-dessus (j'en ai mangé!)

Un animal ? Un cheval probablement...sensible, intelligent, gracieux (ou je tente de l'être!)

Une chanson ? Here Comes the Sun des Beatles ou Imagine. Montréal d'Ariane Moffatt.

Une couleur ? Bleu

Un roman ? Angélique d'Anne Golon

Un personnage de fiction ? Carrie dans Sex and the City.

Un film ? Love Actually, Moulin Rouge, romantique à l'os, éclatée, utopiste, fantaisiste.

Un dessin animé ? Tao-Tao? ;o) Astro le petit robot? Ice Age?

Une arme ? L'épée des duels, aux flancs des aristocrates, les épées des Trois Mousquetaires.

Un endroit ? la campagne... ça me manque, c'est mon environnement...

Un élément ? l'eau... et la terre, aussi, en fait...

Un végétal ? Une fleur qui sent bon... ou un arbre avec des milliers de feuilles/fleurs.

Un fruit ? j'aimerais être mystérieuse comme une mangue....goût...indéfinissable...

Un bruit ? L'eau d'un ruisseau, le vent dans les feuilles, le "silence" de la campagne.

Un loisir ? Lire... j'adore lire... Apprendre...c'est un beau loisir aussi non?

Une planète ? La Terre... la planète bleue... elle nous a été donnée...parfaite.

Un vêtement ? Une jupe!! Vive les jupes, vive l'été, vive la liberté! *hahaha*

Une pièce ? La chambre à coucher... dormir...paresser...;o)

Un véhicule ? voiture électrique! qu'est-ce qu'on attend?

Un métier ? Ambassadrice à l'ONU (ben quoi, on peut rêver!)

Un instrument de musique ? Une harpe

Un pays ? la France....et peut-être l'Écosse aussi maintenant!

Un sentiment ? L'amour, l'amitié, la tendresse, la liberté, la curiosité...

Une pierre précieuse ? L'aigue-marine, ou le diamant.

Une année ? 16...1660. L'année du mariage de Louis XIV avec Marie-Thérèse d'Autriche.

Un défaut ? L'imponctualité... rien à faire.

Une qualité ? La curiosité...l'ouverture à la différence...l'empathie.

Un art ? La peinture...ou l'opéra.

Une langue ? le français... c'est une très jolie langue...

Un alcool ? Vin rouge...sauterne...(ou cidre, rafraîchissant, pétillant et sucré, sans prétention ;o))

Une paire de chaussure ? Sandales à talons hauts...vive l'été.

Un accessoire ? Un pendentif. Ou une montre, essentielle, vitale.

Un prénom féminin ? J'adore le mien... Cassiopée c'est poétique aussi non?

Un tatouage ? Une fée, probablement. Mais...non merci!

Une fête ? Noël...ou la St-Jean-Baptiste!

Une BD ? Garfield!!

Un monstre ? Le monstre du Loch Ness...ou un dragon.

Une question ? "Pourquoi?" (pour ma curiosité)...et "Quand?" (pour l'historienne en moi)

Un mal ? Pas de mal...je n'existerais pas, bon.

Un rêve ? Faire le tour du monde... tout voir, tout comprendre.

Une ville ? Paris

Un jeu ? Les mots croisés...c'est solitaire, mais je suis contre moi-même.

Un chiffre ? 32

Un crime ? Je vois pas...bon, alors, le plus soft: le vol.

Un phénomène naturel ? L'orage, la marée, l'eau puissante mais pas destructrice.

Un pêché capital ? Gourmandise

Un insecte ? Un papillon...le seul insecte qui n'est pas dégueulasse!

Une maladie ? "I used to" always have le rhume ;o) saleté de rhume. Mais inofensif.

Une saveur de glace ? Chocolat...ou cassis...ou cannelle.

Un endroit du corps ? Des yeux...ou des lèvres, tiens.

Un mois de l’année ? Entre mars et juin... le printemps, l'air doux, l'éveil...

Un jour de la semaine ? Dimanche de farniente

Un verbe ? Aimer...chérir... découvrir... voyager... profiter...

Une action ? Avancer!

vendredi 16 mai 2008

Interrogations alimentaires de consommatrice avertie...


Un billet de Grande Dame aujourd'hui sur le choix difficile entre acheter bio et acheter local m'a fait réfléchir... C'est une préoccupation qui fait lentement son chemin dans mon esprit...comme si je n'avais pas déjà assez de questions quand je fais les courses...


Chaque fois que je vais à l'épicerie, je me pose des tas de questions, et je suis particulièrement déchirée entre 3 grandes priorités;


- Acheter "bon pour la santé"; vérifier la quantité de calories sur les pains de blé entier (ouain, c'est rendu plate ma vie ein, on mange du pain brun), essayer dans un niveau raisonnable de volonté de prendre des biscuits non recouverts et trempés et roulés dans le chocolat et le caramel (miam ;oP), trouver mon jus d'orange Tropicana 100% jus d'orange que je pensais beaucoup meilleur pour ma santé (et donc moins calorique) que les autres jus d'orange faits de concentré, et qui m'a trahi la journée où j'ai vu qu'il y en avait autant (sont-elles meilleures parce qu'agrémentées de vitamine C ?!).


- Acheter "pas emballé"; les Anglais sont BIEN PIRES que nous là-dessus; ils emballent TOUT séparément, dans de plus petits paquets qu'ils emballent ensuite dans les gros; c'est complètement fou. Je vous donne un exemple; de tout petits paquets de chips, vraiment la portion style "j'ai mangé 4 croustilles ça m'a juste envie de passer au-travers d'un sac de 500g". Ces petits paquets, au nombre, disons, de 10, sont emballés ensuite dans un plus gros sac avec le nom de la marque et tout. Puis, il y a un grand sac de plastique transparent par-dessus....pour le transport?! POURQUOI, POURQUOI?!!?! %!%$*$#*_!@# Les tomates sont emballées par 4, les citrons par 2, les raisins par petits paquets, je crois même avoir vu des bananes emballées, si je ne me trompe pas... bref, ridicule. Quand on sait que pour préserver notre environnement, il faut d'abord MOINS CONSOMMER DE DÉCHETS, acheter des produits sur-emballés avec des matières non-recyclables (plastique type 6 qui se déchire, styromousse...) est un non-sens total à mes yeux.


- Acheter "pas cher"; ben oui, on adore bien manger, mais entre la crème à 40p et celle à 85p, c'est quoi la différence? Ah zut, laquelle a le moins de calories? (quelle mauvais exemple après ma première préoccupation). La plus chère a-t-elle plus ou moins de calories? Bon maintenant, les champignons non-emballés, pourquoi sont-ils plus chers, sont-ils moins ou plus frais? Plus ou moins propres? Tentent-ils de se débarasser de certains fruits et légumes en les emballant pour qu'on ne voit pas qu'ils sont en mauvais état, pour qu'on ne puisse pas les tripoter?


Bref, quand je suis à l'épicerie, je prends un temps fou, je réfléchis trop, je compare, je tâte, je fixe le vide avec mes calculs embrouillés...


Certaines personnes me diraient (mais ce serait méchant, voyons!) que je n'ai pas de quoi me plaindre, puisque je ne vais jamais à l'épicerie....


C'est vrai que chéri, lui, y va tous les jours... moi...aux 2 semaines (euh...avec lui) ?


Ben quoi, c'est parce que moi, ça serait trop long!!!!!!



Signé; Celle qui pense trop pour rien pendant que son chum y veille...

Je me souviens...de la Fontaine de Trévi


Un jour, je retournerai à Rome.


Pourquoi j'en suis si certaine?


Parce que j'ai jeté une pièce dans la Fontaine de Trévi à Rome, par une douce soirée de novembre, dans le bassin d'un turquoise lumineux, entourée de touristes béats d'admiration et de vendeurs insistants (le mot est faible) de bouquets de roses.


Alors, si un "pêcheur de pièce" n'a pas retiré ma pièce avant que mon voeu soit "enregistré par les autorités supérieures de la fontaine de Trévi" (certains hommes jetaient un fil avec un aimant au bout dans le bassin pour récupérer les grosses pièces), la Fontaine entendra le voeu que tous lui font;


Retourner à Rome, Ville Éternelle, ville magique et romantique, ville antique et gracieuse, ville du passé mais aussi bien vivante, assurément trop pleine de touristes mais donnant un agréable avant-goût de ce qu'est l'Italie traditionnelle....


Pour découvrir l'essence italienne par contre, on essayera de visiter ses voisines, Venise, Florence, Naples et Pompéi, avec qui sait, peut-être un petit arrêt dans la ville de notre ami "Carlo", un italien amoureux fou de son pays qu'on a rencontré à Paris, qui commençait toutes ses phrases par "Nous, en Italie" pour conclure sur la supériorité indéniable de l'Italie sur le sujet de la discussion (café, musée, pâtes, politique, cinéma, nommez-les).


La campagne italienne, j'espère bien que ce sera pour la prochaine fois, cette fois où je retournerai à Rome, pour ensuite découvrir quelques petits villages italiens bourrés de "spécificités italiennes".


Humm... on peut toujours rêver, en attendant, puisque les phantasmes ne coûtent rien ;o)

mercredi 14 mai 2008

L'horreur est humaine


Samedi matin. Un grand jeune homme de 16 ans, doux et pacifique, se fait attaquer sournoisement dans une boulangerie. Après avoir tenté d'intervenir dans une altercation entre un inconnu et son frère aîné pour éviter que cela ne dégénère, ce jeune garçon, dont c'était l'anniversaire la veille, et qui aurait gradué 4 jours plus tard, a été frappé à la tête avec un plat de verre, avant d'avoir la gorge tranchée par un éclat que son assaillant a saisi pour le frapper. L'agresseur était en cavale jusqu'à aujourd'hui, on pense maintenant détenir le suspect.

He was the thirteenth young person to be killed in London this year, compared with a total of 26 last year.

Lundi après-midi, aux environs de 16h30. Oxford Street, l'une des artères les plus commerciales et fashion de Londres (notre équivalent de Ste-Catherine, en plus longue...). Les trottoirs pleins à craquer d'acheteurs et de touristes. Un jeune homme de 22 ans sort du McDonald's, et se fait poignarder en plein jour, en pleine foule. 4 jeunes se mettent à courir, le meurtrier laisse son arme une cinquantaine de mètres plus loin.

Alors que j'en étais à mon retour du travail à me dire que je n'en pouvais plus de la violence, écoeurée des détails crus et hallucinants qui sont publiés depuis 2 semaines sur le monstre autrichien, écoeurée de voir autant de jeunes s'entretuer, écoeurée de la violence qui est partout dans cette grande ville surpeuplée de racaille de toutes races mais surtout d'âge encore "tendre", j'ai saisi le journal du soir pour me retrouver encore plus dégoûtée.

La victime de l'attaque d'Oxford Street était en libération conditionnelle en attendant son jugement, accusé avec 9 autres jeunes hommes de sa bande d'avoir violé une jeune fille de 16 ans et de l'avoir ensuite recouverte d'acide pour effacer toute trace d'ADN. Elle était tellement brûlée qu'on a craint un moment pour sa vie. Justice? J'ai envie de dire que oui... même si cette violence m'écoeure.
Je suis malade de cette violence sadique, gratuite, inconcevable, inacceptable. Loin de moi l'idée de faire de ce blog un récit morbide des crimes de l'humanité, ou de faire paraître Londres comme une ville dangereuse et non-recommandable.

Des crimes de ce genre se produisent partout.

L'humain est bien la race la plus horrible qui soit, même si elle est aussi capable du mieux. Nous sommes déjà menacés et décimés par tant de catastrophes naturelles, il y a des centaines de milliers de gens qui sont morts d'inondations et de tremblements de terre dans le monde seulement dans la dernière semaine... et qu'est-ce que ces déséquilibrés font? Ils s'entretuent, se blessent et se font volontairement souffrir. Et qu'est-ce que les médias font? Ils nous montrent des images de plus en plus crues, de plus en plus près de la mort, de la douleur, des cadavres et du sang... Est-ce que j'avais réellement besoin de voir un bras sortir des décombres des tremblements de terre en Chine, un bras inanimé, désespéré, broyé?

Toutes mes excuses à ceux qui croient que je suis moi-même morbide. Est-ce que vous m'en voulez de vous parler de ça autant que j'en veux aux journaux? Je ne crois pas être morbide, je dirais que je suis plutôt tristement impressionnable, et que ces horreurs que je lis dans les journaux tous les matins assombrissent mon humeur habituellement joviale et me font douter de la bonté humaine... Empathie démesurée?

Il serait à mon avantage de lire autre chose, le matin... d'ailleurs, je me demande pourquoi je ne préfère pas aux journaux le gentil petit roman que je lis ces derniers temps, To Kill a Mockingbird.

Parce que le titre a beau être ce qu'il est, le contenu pour l'instant est bien plus reposant pour mon petit coeur trop sensible.


dimanche 11 mai 2008

Pas bien / Hâte de partir



C'est peut-être un délire de persécution, mais j'ai l'impression d'être de moins en moins appréciée "ici".
Ici, en général, dans les endroits que je fréquente / que je suis obligée de fréquenter.

Il y a d'abord le travail. Évidemment, je ne pouvais pas m'attendre vraiment à une fin de mois agréable; j'ai donné ma démission mardi.


*Enfin*

Bien sûr, ce n'était pas le moment de donner ma démission. Bon, il fallait la donner, puisque je pars, mais la situation est plus que délicate; ma boss a eu une opération vendredi de la semaine d'avant. J'étais déchirée entre lui dire juste avant son opération, ou juste après...puisque je dois donner un mois de préavis, ça ne me laissait pas un grand jeu.... Je me suis dit que la stresser juste avant son opération ne serait peut-être pas très bon... mais pendant sa rémission non plus, je dois dire.

Finalement, il paraît qu'elle s'est pointée au travail la veille de son opération, mais comme d'habitude, elle est restée dans l'autre bureau à l'autre bout de l'immeuble, et elle n'est pas venue nous voir. Parfois je me dis, une patronne qui s'obstine à se foutre de nous et à ne pas venir nous demander comment tout va, avoir des "updates" de la progression des projets, ou simplement savoir si on va bien... Je sais bien qu'elle a bien d'autres préoccupations, et sa santé d'abord, mais alors, qu'est-ce qu'elle vient faire au bureau?


Mais bon, ça c'est autre chose... Finalement, j'ai attendu cette semaine. En revenant du long w-e, tout le monde était de bonne humeur, surtout qu'il faisait encore super beau. Ma "deuxième" patronne, celle qui fait tout pendant que l'autre est à l'hôpital, était, je dirais, "extraordinairement" de bonne humeur...Je savais qu'à un moment ou à un autre, je devrais prendre mon courage et détruire à grands coups de lettre de démission sa gentillesse inhabituelle envers moi. Pas qu'elle est pas gentille d'habitude...mais bon, ça m'a pris du temps l'apprivoiser celle-là.

J'ai attendu la fin de la journée...ou presque. Comme ça il m'en resterait moins à supporter, et elle aurait peut-être pas le temps d'appeler ma boss à l'hôpital avant que je file en douce.
Quand je lui ai annoncé, elle a figé. En fait, j'ai tourné minimalement autour du pot, en lui disant que finalement le contrat de Guillaume se terminait plus tôt que prévu, que l'achat d'un nouveau visa coûterait trop cher pour que ce ça servirait, qu'on aurait pas les moyens de rester ici si j'étais la seule à travailler... elle m'a regardé et m'a dit "Are you resigning?!?!" Une fois le "oui" prononcé, elle a plutôt...arrêté de m'écouter. C'était foutu, adios la belle humeur. Elle me laissait déblatérer mes 10 000 raisons (que je trouve toutes bonnes, évidemment), et ne répondait rien, ce qui accroissait mon malaise, étant presque rendue à la fin de ma liste d'excuses pour partir.

Elle m'a accusé, à mots à peine couverts, d'être la blonde boboche qui suivait son chum en oubliant aveuglément sa propre carrière (carrière mon c** ouais). Venant d'une compagnie où les patronnes sont des femmes, et qui sont des femmes de carrière sans enfant et qui n'en veulent pas, et qui travaillent de longues heures supplémentaires comme si c'était normal d'être là un lundi matin à 6h, un mercredi soir jusqu'à minuit, un dimanche toute la journée... Ça n'aurait pas dû me surprendre... mais en fait, je ne suis pas insultée. Je sais que ce n'est pas pour ça que je quitte; c'est parce que j'en ai marre depuis bien trop longtemps déjà. Si j'avais été à Londres pour une plus longue durée, j'aurais probablement quitté bien avant. Personne n'a envie de se faire traiter comme de la merde aussi longtemps.

Le lendemain, elle est allée à l'hôpital et l'a annoncé à ma boss; froidement enragée, ma boss m'a appelé probablement sur-le-champ, sans réflexion, ne me laissant aucunement le temps de parler, sauf pour s'assurer que je resterais jusqu'à la fin du mois (évidemment...je tiens à être payée), et m'a dit que si j'avais eu un MINIMUM de décence, je l'aurais avertie avant qu'elle aille à l'hôpital... C'est vrai, mais en même temps... même si c'est pas gentil à dire, ça fait 2 mois qu'elle est à l'hôpital, peu importe le moment, c'est le mauvais moment...

Depuis, j'ai fait la gaffe vendredi en partant du travail de ne pas demander la clé du local qui nous sert le dimanche pour donner un cours à 35-40 personnes... ce matin, ma collègue m'a appelée, presque aussi enragée que si elle avait été ma boss, pour me demander si j'avais pris la clé de la réception... non, désolée, j'avais la tête ailleurs, complètement enterrée sous ma paperasse qui n'a jamais été aussi pire, ne me laissant pas une minute pour décompresser, et j'ai oublié... Depuis ce matin, je ressens des remords profonds, me demandant comment ils s'en sont tirés, puisque personne n'était là un dimanche pour leur donner la clé... Je sens que le niveau de "haine" dans le bureau aura augmenté lourdement demain matin, et en bon québécois, j'vas manger un char de marde.

Et puis comme si c'était pas assez, à l'appart c'est pas mieux. Pour une raison que nous ignorons tous les deux, on sent que les colocs ont hâte qu'on s'en aille. L'un était parti depuis un mois au Brésil, et depuis son retour, malgré que tout allait bien avant son départ, il nous fait la gueule. Il est venu dire à Guillaume que les 2 autres filles restantes s'étaient plaintes de notre "ménage" pendant son absence, des vétilles totalement inutiles, et encore plus si on considère que ces deux-là laissent leur vaisselle sale et dégueulasse dans l'évier ou sur le comptoir TOUS les matins.

On a un BBQ ce soir avec eux, et j'espère franchement que ça s'améliorera... parce que j'aime pas sentir qu'il est "temps que je m'en aille". J'ai des doutes sur la volonté du gars qui était au Brésil, à qui on paye notre loyer, de nous redonner la dernière semaine de loyer qu'on lui a payé d'avance, puisqu'on ne sera pas là... et ils ne cherchent pas de colocs pour nous remplacer; la chambre du couple d'en haut est encore vide, ça fait 3 semaines... s'ils ne trouvent pas de remplaçants, ils vont dire qu'ils ont pas les moyens de nous rembourser... alors on va se mettre là-dessus nous-mêmes cette semaine... On veut revoir ce 125 pounds qu'on a pas à payer...

Ah, la joie...

Vivement le départ, les vacances, l'aventure, l'Europe... et le retour à la maison. Il est temps.

lundi 5 mai 2008

Escapade à Regent's Park


Aujourd'hui c'était Bank Holiday, comprendre journée de congé pour les travailleurs de bureau (mais pas des magasins voyons, il faut que les gens puissent dépenser!!).

Puisque depuis 3 jours nous sommes plutôt choyés côté météo, nous en avons profité pour faire les traîneux-de-pelouse ;o)

Samedi nous sommes allés à James Park, non sans un arrêt gastronomique chez Fortnum & Mason, un à-peu-près-équivalent du Harrod's sans tout le côté glamour-touristico-friendly. Au menu de notre pique-nique; baguette de pain, hummus, fromage Comté et un autre dont j'ai oublié le nom, des fraises, et des rillettes pour Guillaume. Malheureusement, ce magasin d'alimentation fancy a fait la grossière erreur de ne pas avoir de tapenade fraîche, nous sommes donc repartis évidemment totalement offusqués. ;o)

Nous devions nous promener un peu dans le parc, qui est tout près du Buckingham Palace, mais j'ai fait ma paresseuse qui voulait s'effrondrer et manger dès qu'on a posé les pieds dans le parc. Il y avait foule un peu partout, puisque c'était une des premières belles journées pendant le w-e, et c'était un long w-e en plus, donc j'ai senti mon seuil de tolérance aux contacts étrangers descendre très bas... Alors une fois bien effouèrée sur le gazon, je voulais plus bouger, au soleil, le journal Le Monde que je découvrais avec plaisir pendant que chéri lisant son Dumas du moment, Le Comte de Monte-Cristo.


Pas de photos pour ce parc cette fois-ci, mais tant pis, yavait que des GENS, DES TONNES DE GENS à voir, pas intéressant ;o)


Par contre aujourd'hui, à Regent's Park, on a bien profité des milliers de fleurs... Les Anglais ont ce sens du "jardin" qui échappe (mes excuses) aux Français. Ah mais faut pas croire que j'aime pas les jardins français, tout droits et organisés, disciplinés, de belles rangées d'arbres majestueux, bien taillés et tout... Les jardins de châteaux sont magnifiques, et le jardin du Luxembourg est assurément un de mes préférés... Mais les Anglais laissent la Nature reprendre un peu de sa désorganisation, de son fouilli qui font beaucoup de charme.




L'automne dernier, avec Karine qui venait nous visiter à Londres, nous étions déjà allés dans ce parc... il y avait des roses partout, c'était un plaisir absolument dément pour mes narines et mes yeux (moi et les fleurs...*hum*). Malheureusement, le soleil était presque couché, et ma caméra tolère mal le manque de lumière... je vous en donne tout de même un aperçu (et multipliez ces plates-bandes par 50);




Mais aujourd'hui, c'était des fleurs différentes qui nous attendaient là-bas.... des TAPIS de fleurs!!!! De toutes petites marguerites, partout, partout, partout dans l'herbe sur la berge de l'étang... Elles dégageaient une odeur entêtante de menthe (!) et de je-ne-sais-quoi d'autre... mais ça sentait vraiment très bon (miam ;o) )


Évidemment, après notre promenade dans le parc, nous sommes retournés nous asseoir là... le sol était un peu détrempé (nous avions quand même prévu notre couverture), et nous avons "profité" d'une vue détestable; une jeune slave blondinette trop maigre qui se faisait photographier sous tous les angles par son copain (qui en profitait pour lui donner de simili-conseils de photographie, probablement pour l'impressionner) et qui (la blondinette) nous a fait cadeau de la vue de son g-string brun en tissu transparent pendant une bonne heure. Dites-moi pas qu'elle s'en est pas rendue compte, les regards des 20 personnes environnantes convergeaient dans cette direction...

Mais bon, suffit le commérage, nous avons aussi vu de très jolies choses dans ce parc ;o)



Il y avait une jolie fontaine entourée de fleurs, comme vous pourrez ici le constater avec moi devant (ça agrémente toujours les photos...*hum*);





Les oiseaux sont très nombreux dans les parcs londoniens, peut-être parce qu'ils n'ont plus d'autres endroits où nicher (mais ça je préfère ne pas y penser... arf).


Des canards, des oies, des cygnes, des... (ici s'arrête mes connaissances ornithologiques). Il y avait aussi une sorte d'échassier (?) qui venait tout juste d'avoir de petits oisillons, c'était à craquer, il y avait d'ailleurs foule derrière les barrières empêchant les twits de s'approcher...



Vous voyez leurs toutes toutes petites ailes? En fait, ce ne sont encore que des moignons, mais c'est très mignon de les voir aller, chauves, à suivre leur maman... moins mignon, c'est de voir les dizaines de morceaux de pain que les gens jettent à l'eau (giga, les morceaux), sans se rendre compte que les oiseaux n'en veulent même plus, ils sont gavés...


Des cygnes noirs... vous voyez le "nid" (?) de tortues derrière? Zont l'air bien en tout cas, au soleil ;o)



Ceux là, j'ai aucune idée de leurs espèces... mais celui avec la tête orange me paraissait particulièrement joli, alors le voilà ;o)


Puis nous sommes retournés nous asseoir dans l'herbe, convenant que l'endroit tapissé de marguerites était le meilleur "spot" du parc pour s'installer. On a regardé les oies passer, on a entendu un groupe de 4 Québécois s'installer pas trop loin de nous (avec ce que j'ai cru être un SUPER GROS ACCENT QUÉBÉCOIS QUI S'ENTEND À DES MILES À LA RONDE, mais qui en fait, n'était qu'un accent québécois bien rassurant pris hors contexte, et que nous n'avons pas entendu live en vrai ici depuis 8 mois (sauf entre nous deux, mais bon!)).

Cette escapade sous le soleil, cette journée de congé, le soleil et les fleurs qui reviennent, la farniente et la jupe agrémentée de mess running shoes (oui, préparez-vous, malgré le très peu d'esthétisme que ça a (et je sais que yen a une en particulier qui va aimer me le répéter), c'est mon ensemble de voyage d'été... léger, et confortable, bon!!), bref tout ça m'a confirmé que j'avais franchement hâte de partir à la découverte de l'Europe.

Ça va être géniaaaaal! ;o)

dimanche 4 mai 2008

Hommage à la Sainte Flanelle


C'est fini.

Hier soir, à 3h du matin, on a dû se rendre à l'évidence; la grande aventure de nos Canadiens de Montréal était terminée.

Ils se sont battus comme des lions... Ils nous ont déçus à certaines occasions, que ce soit dans le match d'hier soir ou dans les précédents contre les Flyers...mais franchement, avouez, ils nous ont donné un bon show.

Ils nous ont aussi donné de l'espoir... un sentiment d'unité, de solidarité...

Je ne suis même pas à Montréal, même pas au Québec... et pourtant, je me suis sentie, pendant ces séries, faisant partie d'un tout. D'un tout, d'une nation entière, qui croit en son équipe de hockey.

Je n'arrive pas à comprendre cette harmonie, cette vibration à l'unisson qui prend tous les amateurs de hockey, des plus fiévreux aux plus tièdes, et les poussent à ouvrir religieusement leur télévision un soir sur deux, à souhaiter la victoire, à hurler devant son écran des encouragements à nos joueurs, des insultes à nos opposants, des reproches aux refs, des conseils à notre goaler... Mais on veut tellement. On veut tellement y croire. On veut qu'ils portent notre fierté jusqu'à la grande finale, on veut les voir pleurer en soulevant la coupe Stanley, on veut se sentir transporter nous aussi, on veut...

Dès que nos Glorieux font les séries éliminatoires, on les imagine déjà gagnant la coupe. Ça doit être en référence à leur histoire, où ils en ont tellement gagnés... Leur disette de presque 15 ans commence à nous peser, on n'a qu'à voir à quel point on s'enthousiasme dès le 1/8 de finale...(et le grabuge qui s'en est suivi quand on est passés en quart de finale!!!) Comme on détestait les Bruins, comme on a détesté les Flyers, comme on détestait tous Biron-la-muraille!!!

On était en tête de classement à la fin de la saison régulière, mais je pense qu'on en aurait arraché contre les Penguins en finale d'association. Je me demande bien comment ça finira, j'avoue que je ne sais rien des séries de "l'autre côté", dans l'association de l'ouest. Je pense que pour une fois, je m'y intéresserai un peu. Juste un peu. Voir qui on aurait affronté, si on aurait fait le poids...

En attendant, je continue de regarder en boucle les entrevues d'après-match du vestiaire, Price sous le choc total, les yeux baissés et la voix pleine de trémolos... Tous les gars avaient l'air défaits. J'suis bien contente que la foule les ai applaudi chaudement à la fin de la game, malgré la défaite...quel beau show ils nous ont fait vivre, quel espoir ils nous ont insufflé le temps de quelques semaines....




La politique ne rallie plus grand monde. L'environnement ou le malheur des autres sur la Terre n'y arrive pas vraiment non plus....

Ce qui rallie le plus les Québécois, lorsque le temps devient plus clément, que nous sortons de notre torpeur d'hiver, avant de réellement décrocher de nos écrans télé.... c'est le succès de nos Habs nationaux.

L'année prochaine, je serai, probablement à tous les matchs, scotchée à ma télévision, à hurler et faire des commentaires pas toujours utiles (et parfois dérangeant pour les gars qui m'entourent), mais avec tout mon entrain et toute ma foi... Parce qu'aimer les Canadiens, continuer d'espérer dans les moments difficiles, et célébrer leurs victoires, ce n'est pas que de la partisanerie, ou un intérêt pour un sport.... c'est se faire plaisir à soi-même, c'est s'autoriser à entrer dans la vague de ferveur et de célébration d'une province en entier....c'est un cadeau qu'on se fait, moi je dis. Alors l'an prochain, je serai rivée à ma télévision, répétant comme un mantra...


GO HABS GO!!!!

jeudi 1 mai 2008

Le décompte est parti...

Ça y est, nous sommes en mai.
Dans maintenant moins d'un mois, le 1er juin, nous prenons le bus vers Paris.
Les préparatifs ont bon train, merci à chéri qui me pousse dans le derrière malgré le fait que parfois je trouve qu'il va trop vite. Effectivement, il va trop vite pour mon rythme de "attendons encore un peu, le temps de voir toutes toutes toutes les possibilités..."; ce qui fait qu'aucune décision ne se prend.


Nous partons le 1er juin, je l'ai dit. Nous devions partir en train, avec l'Eurostar, pour 60 euros/aller chaque. Le temps que je me décide (hum!), en trois jours, les billets sont passés à 85 euros. Merde. Ça devenait de plus en plus dispendieux, seulement pour notre aller Londres-Paris! Piotrek nous a proposé de regarder Eurolines, la compagnie de bus qui fait des trajets à travers l'Europe... c'est de cette façon qu'ils nous avaient rejoint à Édimbourg, après une dizaine d'heures, et je les avais trouvé pas mal "maganés" à leur arrivée... Mais un seul coup d'oeil au site web a fini par me décider; 20 euros chaque. 40 euros à deux donc, plutôt que 120 (prix initial) ou 170 (prix revisé à la hausse puisque la date approche). On sauvait donc au bas mot 80 euros, mais en fait, on en sauvait 130. 130 euros, c'est presque 4 euros par jour de voyage, ah!!! c'est à considérer!!! ;o)




Aller vers Paris: fait.


À Paris, nous passerons une semaine chez mon ami Bertrand, qui nous a gentiment offert de nous loger (je crois qu'il nous attendait seulement pour un w-e, oups... *hahaha*). Connaissant ses habitudes de squatteurs (et celles de ses nombreux amis!), je ne crois pas que ça posera problème... et on s'occupera de l'épicerie et de la bouffe pour la semaine au complet... J'espère que le deal est à peu près aussi bon pour lui qu'il l'est pour nous... ;o) Ça me fait trop plaisir de le revoir, lorsque je parlais d'adieux, je parlais de lui aussi... chaque fois que je le vois, je me dis que c'est peut-être la dernière fois...eh bien depuis 2005, année où il m'a accueilli chez ses parents pour 2 semaines de rêve à Orsay en banlieue de Paris, je l'ai revu toutes les années; à l'automne 2006 pendant mon séjour de recherche, à l'été 2007 pour une toute petite soirée pendant mon contrat de guide touristique, et et je le reverrai à l'été 2008 en squattant chez lui... J'espère bien que, même si les visites s'espaceront sûrement, nous nous reverrons encore... Je me demande s'il reviendra un jour au Canada... il a probablement fait le tour, en 8 mois d'études ici... Mais bon, c'est un ami précieux que j'espère conserver, et puis je reviendrai sûrement en Europe encore... voyons, cet amour que je porte à ce continent ne peut s'éteindre comme ça!





Bordeaux

Puis, nous irons à Bordeaux, puisque Véro nous a si gracieusement invité à la visiter. Rien de tel que des gens de la région pour apprécier réellement un endroit; c'est la meilleure façon. Bon évidemment ils ne sont pas originaires de Bordeaux même, mais on ne fera pas les difficiles... *hahaha* C'est encore mieux, on découvrira les paysages de Bordeaux et, si j'ai bien compris (il faut me reprendre si je suis à côté, ein!), la culture normande et la culture gascogne (bon Bordeaux est déjà en Gascogne à ce qu'il paraît...*hahah*)... J'ai vraiment hâte de rencontrer cette petite famille adorable... c'est fou comme on peut, parfois, tomber sur des gens infiniment gentils sur le web...




San Sebastian

Puis après ce bref arrêt, destination San Sebastian, au nord de l'Espagne. C'est une région reconnue pour ses plages... alors on fera de la plage... ouaaaaaais ouaaaaaaais. ;oD Parce que pour avoir déjà voyagé pendant 5 semaines en France, et m'être bien bien profondément épuisée, je sais que voyager sans faire de pause, c'est le meilleur moyen de ne plus avoir envie de bouger après un max de 2 semaines. Pour avoir passé une semaine complète à Tours à la fin de ce voyage à dormir jusqu'à 3h de l'après-midi, pour ensuite me lever et aller m'endormir sur un banc de parc avec un livre appuyé sur mes genoux... Donc prescription obligée; faire de la plage. On a réservé notre hôtel hier, c'est entre les 2 plages principales de San Sebastian, et pour 40 euros la nuit, on a vraiment une belle aubaine... tant pis s'il y a des surprises rendus là-bas!


Madrid



Puis ce sera Madrid, et ensuite Barcelone. Nous avons dû abandonné Lisbonne, parce que de San Sebastian c'était 18 heures de train, et pour revenir vers Madrid, un bon 10-12 heures... ya une limite au temps qu'on peut/veut perdre dans les trains tout de même... Rien n'est décidé pour ces villes, il va falloir magasiner les hôtels/hostels au plus vite.





Siguenza


À Madrid nous ferons une petite journée "médiévale", excursion organisée à Sigüenza avec de l'animation dans le train, des visites guidées et l'entrée dans les monuments... 25 euros par personne, c'est franchement pas donné avec notre budget (on claquera définitivement le budget pour cette journée en tout cas, puisque seulement pour cette excursion c'est 50 euros, plus notre chambre au moins 50 euros à Madrid, et il faut manger dans tout ça!), mais ça a l'air vraiment sympathique, et j'ai envie de sortir des grosses villes parfois, parce qu'elles sont souvent cosmopolitaines et perdent un peu de leur "saveur locale"...



Sagrada Familia à Barcelone

Quant à Barcelone, je consulte mes sources bien informées (Véro! ;o) ) pour les activités à faire, mais là encore, nous devrons nous dépêcher de booker un hôtel avant la hausse des prix. À Rome on avait passé un après-midi complet à négocier les prix l'emplacement et le "look" des chambres d'hôtel, mais là franchement, vu notre horaire chargé, je crois qu'on va essayer de s'éviter ça, même si ça veut dire payer 30 euros de plus sur 3 jours.





Marseille

Puis, nous ferons quelques arrêts dans le sud de la France, probablement Marseille (9h de Barcelone à Marseille, arf) et une ville dans le coin de Nice, quoiqu'un arrêt dans le coin de Cassis ou Arles me plairait aussi... il va falloir vérifier si les trains se rendent jusque là, et le prix des hôtels dans ce coin très prisé de la France... (eh ben tiens, je viens de voir que de Marseille à Cassis, les trains mettent... 20 min!!!! ça y est, je pense que je viens de me décider...reste à convaincre Guillaume ;o) )

Cassis


Puis, direction Venise... espérons que 3 jours seront suffisants. Nous devions faire Florence PUIS Venise, et prendre de Venise un traversier qui nous mènerait à Patras en Grèce en... 39 heures. Eh ben le temps qu'on se décide sur notre itinéraire, il ne restait plus de cabine (cabine assez dispendieuse merci, d'ailleurs!). Ce qui veut dire; 39 heures sur le "deck", donc, presque "dehors", si vous voyez ce que je veux dire. Assis sur des bancs/sièges moyennement confortables, pendant 39 HEURES... C'est bien beau de vouloir économiser, mais si on est complètement crevés en arrivant en Grèce, on en profitera pas.




Venise n'est pas QUE canaux...il semble y avoir aussi de très jolis monuments...

Florence...


Donc bref, il a fallu trouver un plan B. Et je crois que celui que nous avons trouvé nous convient parfaitement. Ce sera donc Venise, puis Florence, puis Naples. Naples a l'air d'une ville très jolie, mais nous n'y resterons pas très longtemps. L'idée l'aller jusque là est de prendre ensuite un moyen de transport X (on devra probablement prendre une "journée guidée") pour se rendre à... Pompéi (je vous recommande fortement de cliquer sur ce lien en particulier, ça a l'air absolument magnifique, et encore plus historiquement parlant!!). Ça nous prendra probablement pas mal de temps de train entre Florence et Naples, mais ce sera sûrement plus confortable que sur un deck de traversier ;o)

Naples de nuit... la mère de Guillaume nous a appris que Naples avait d'horrible problèmes de gestion de déchets; en janvier de cette année, 110 000 tonnes de déchets traînaient dans les rues, la ville n'ayant trouvé aucun endroit où les stocker... paraît que la mafia a un lien dans tout ça...on va essayer de n'y rester qu'une seule journée, en se pinçant le nez d'une pince à linge :oP

De Naples, nous irons à Bari, pour reprendre le même traversier (mais pour 16h seulement ), qui nous mènera à Patras, ville moche de la Grèce.



Pompéi...qui a l'air gé-ni-ale... quoique peut-être remplie de touristes dans les mois d'été...ça, on le verra rendus là-bas!


Tout ça pour nous mener jusqu'à Athènes, le plus vite possible... et de là, s'il nous reste un peu d'argent (je l'espère sincèrement, mais j'ai des petits doutes sur les "surplus" qu'il nous restera), nous irons visiter une ou deux îles grecques, dont Santorin qui a l'air f-a-b-u-l-e-u-s-e.




Le Parthénon à Athènes... de VIEILLES RUINES!!! WOUHOU!!


L'île de Santorin, qui a l'air féérique...mais on ne sait pas si on aura les moyens d'y aller :o(


À Athènes, j'aurai la chance de revoir mon amie Katerina (la rousse sur ma photo où j'ai les dents noires, vous vous rappelez?). Elle nous servira de guide dans la ville, ce qui est une chance inouïe dans un pays qui parle.. GREC. *hahaha* Elle nous a offert de nous donner un coup de main pour nous trouver un hôtel, ce qui nous aidera beaucoup aussi (zut, elle vit encore chez ses parents :o( ). Ça aussi, c'est une personne que je ne pensais jamais revoir... ah, comme je disais, on crée soi-même ses opportunités de retrouvailles.. je vais le garder en tête ;o)

L'oratoire Saint-Joseph et l'intérieur de la basilique Notre-Dame... on a quand même de magnifiques églises chez-nous aussi...on en a juste moins ;o)



Puis, ce sera le retour à la maison, home sweet home, enfin... Le 10 juillet, atterrissage à Montréal. Découvrir le monde, c'est génial, mais avoir un chez-soi où rentrer, avec des gens qu'on aime et qui nous aime qui nous attendent, c'est presque autant, ou même plus, merveilleux... ;o)


J'ai bien hâte de m'enfoncer les orteils dans la bonne herbe de mon chez-moi...la meilleure ;o)


Montréal de nuit... crédit; mon parrain ;o)