dimanche 17 février 2008

La GALÈRE!!!!!

Wembley (banlieue de Londres), UK, 14h30.

Guillaume et moi partons en trombes de l'appartement. Les bagages ont été faits en une heure, ce qui n'est plus un problème pour les simili-globe-trotters que nous sommes devenus. L'essentiel est recensé rapidement; passeports, billets d'avion électroniques, vêtements chauds et sous-vêtements, parapluie, foulards et gants (frisquet, Vienne!), 2 bons bouquins... et voilà nous sommes partis.

Liverpool Street Station. UK. 15h35.

Départ de notre navette qui nous mène à un des aéroports secondaires de Londres, qui en fait n'est plus à Londres. Stansted. Nous arrivons 15minutes d'avance, nickel, on a presque le temps de s'impatienter contre la navette qui n'est pas ponctuelle (hum!).

Aéroport Stansted. UK. 17h.

Arrivée à l'aéroport, que nous connaissons pour y avoir passé en courant et transpirant pour aller à Strasbourg (pour ceux qui se demandent encore où est mon compte-rendu de Strasbourg, sachez qu'il est toujours en rédaction, pas oublié encore!). Nous évitons l'erreur faite précédement; nous passons les douanes AVANT, et nous mangeons APRÈS. Nous sommes tellement en avance que les douanes sont presque vides, on vide nos poches, on sort les appareils électroniques, on bip à cause de la ceinture oubliée, on se fait tripoter vraiment indécemment dans les moindres recoins par une gentille dame (ouf!), on se fait déchausser, on remet nos bottes en grommelant, on est encore suffisament en avance pour répondre complaisamment à un sondage sur nos habitudes de voyageurs à une gentille dame qui nous a choisi comme les 40e qui sortent de la douane (procédures, procédures!). Nous soupons dans un faux-pub sans plafond (aéroport très "stylisée"), franchement très bien, puis nous acheminons vers notre porte, où nous sommes en avance sur le début de l'embarquement. Je m'asseois par terre en attendant que les portes s'ouvrent, tout en me posant la grande question existencielle que voici; à quel âge devient-il totalement innaproprié pour une femme de s'asseoir par terre? Parce que, franchement, je suppose qu'il y a un âge où je cesserai de me foutre des apparences et que je me dirai, "Tania, reste debout, allez, tiens toi!"... Je suppose que cet âge n'est pas encore arrivé...quoique peut-être qu'il approche, puisque c'est la première fois que je me pose la question...elle peut mûrir encore un peu je crois.

Espace aérien de l'Angleterre. UK. 19h05.

Nous venons de décoller. L'avion est minuscule, aucune place attitrée. On commence à être habitués; on s'est rués sur la queue, d'autant plus que selon le documentaire de Découvertes écouté récemment, c'est l'endroit le plus sûr d'un avion (comprendre le moins de chance de mourir si l'avion pique du nez....ha ha! (rires jaunes)). J'ai les genoux dans le front, pas moyen d'être vraiment confortable. Je tente (tâte!) donc du côté droit, celui de Guillaume, et sans lui demander vraiment son avis, je m'endors comme je peux sur ses genoux. Je me réveille avec une crampe dans le bas du dos côté gauche, et la jambe droite au complet sans aucune sensation, puisque j'étais couchée à moitié dessus. Après 1h de sommeil, la position est devenue trop inconfortable, je me suis réveillée...et après m'être redressée... plus moyen de m'endormir. Je bougonne un peu, mais me console en me disant qu'il me reste moins de 45min de vol. Patience...

Bratislava. Slovaquie. 22h25.

Atterrissage en douceur sur la piste de Bratislava, destination pour laquelle les billets étaient de beaucoup moins chers à ceux se rendant directement à Vienne. On ramasse le sac à dos de Guillaume qui contenait tout ce qu'il y avait de liquide et de pointu dans nos bagages (sauf des ciseaux qui sont passés inaperçus dans mon sac....oupssss), je teste les toilettes de l'aéroport où je n'ai jamais vu du papier de toilette aussi rude (il y a même une texture pleine de petits points qui ressortent... troublant)... C'était un détail tout à fait inutile mais ça m'a suffisamment surprise pour que j'en ramène un bout à Guillaume (je vous dis pas combien ça l'a intéressé!). Destination: Navette Ryanair. À Strasbourg, ils nous avaient débarqué en plein, mais en plein milieu de nulle part...mais on s'est dit, ils disent "Centre-Ville de Vienne", on va leur faire confiance, ein? 23h, c'est un "nouveau" départ.

Vienne. Autriche. 0h30.

La navette Ryanair nous débarque dans un trou perdu. Au point où plusieurs n'étaient même pas descendus tellement ils n'y croyaient pas. On descend à contre-coeur. Un froid de canard nous attend à l'extérieur du douillet autobus (faut pas en mettre, mais en comparaison à la température de dehors..!). On voit un taxi au loin, je le hèle (ok, je sautille sur place avec un bras dans les airs, ma tuque enfoncée sur la tête), mais il nous passe "dans la face". Un deuxième qui passe devant nous et s'arrête plusieurs mètres plus loin à l'intersection, je le suis en marche rapide, pendant que Guillaume tente de l'autre côté... Celui que je voulais arrêter garde la tête obstinément tournée du côté opposé au mien. Un autre vient le rejoindre derrière lui, et celui-là, il a l'air intéressé par la course (je ne parlerais pas de charité humaine...hum). Direction: l'appartement (chambre, cuisine, toilette et salle de bain, laveuse, lave-vaiselle, internet, pour 350 euros la semaine, l'aubaine) que Guillaume avait réservé il y a 2-3 semaines. On a l'adresse, on a 2 numéros de téléphone, tout va sur des roulettes depuis le début de la journée, allons-y.

Appartement de Mr. Winkle. Vienne. Autriche. 1h00 AM.

L'adresse est difficile à saisir. 32/7... On comprends no. 32, appartement 7. On allait débarquer tous les deux. Vu la situation extrêmement TRANQUILLE de l'endroit, je propose à Guillaume de rester dans le taxi, question qu'on ne perde pas notre seule chance de trouver un plan B si le plan A tombait à l'eau. Tentative d'expliquer notre plan au chauffeur de taxi, qui ne comprend pas un mot d'anglais. Premier constat: nous sommes dans la merde dans un pays dont on ne comprend RIEN à la langue. Arrivé devant le panneau d'affichage, Guillaume constate qu'il n'y a pas de numéro 7 à proprement parler. Il cherche le nom de Mr Winkle sur les boutons. Pas là. Fouille frénétiquement ses papiers, en quête d'un indice supplémentaire. Revient en tentant de faire comprendre au chauffeur que nous avons besoin de téléphoner... on donne les 2 numéros au chauffeur, qui tente d'appeler pendant que Guillaume arpente anxieusement le portique du no. 32. Pas de réponse aux numéros donnés par Mr. Winkle. Après presque 15min d'attente, et Guillaume ayant réveillé probablement 2 locataires du 32 (je lui ai dit d'essayer de sonner au 7e nom de la liste, qui sait!), on se résigne; il nous faut un plan B. Demande au chauffeur un hôtel pas loin, "cheap??" demandais-je d'un ton désespéré. Il téléphone à des collègues. Après 5min, nous dit qu'il nous amène dans une pension...Bon, c'est pas cher les pensions, ok. Pasteur, qu'il nous fait comprendre. Ein, il nous amène chez un pasteur??? Cheap, qu'il me répète pour me montrer qu'il a compris ma demande, "3 euros" qu'il dit (mais je pourrais pas vous dire dans quelle langue il a dit "3"). On en croit pas nos oreilles. Ça n'a aucun sens. Impossible... On suit...est-ce qu'on a le choix??

Pension crade. Vienne. Autriche. 1h30AM.

On arrive enfin devant la porte de la pension. Coût total de la course de taxi: 37 euros. Maman! on mange nos bas. On fulmine contre le connard qui devait nous attendre à 1h du matin pour nous remettre les clés de l'appartement tant convoité. On suit le chauffeur, qui joue le guide dans les dédales des portiques, cours intérieures, escaliers en colimaçons... Un Ukrainien s'est glissé par l'embrasure de la porte qui donne sur la rue en même temps que nous, trop content de trouver la pension qu'il cherchait et des gens qui parlent anglais. On est maintenant 3, on a moins peur de se faire attacher, violer et lessiver de tous nos biens (ou de nos reins!). On monte jusqu'au dernier étage. Une vieille madame nous répond en peignoir et pantoufles, un bon 70-75 ans. À ses trousses, un minuscule petit chien (poméranien, je crois) qui la suit absolument partout, et qui est si content de voir des nouveaux amis. Elle nous montre la chambre. Horreur visuelle. Murs corail, couvre-lit piqué en faux satin bleu poudre, taies d'oreillers colorées dépareillées, table de nuit agrémentée d'un napperon de dentelle et d'un magnifique (!) bouquet de fausses fleurs tout ce qu'il y a de plus kitsch... et la "cerise sur le sundae", des carrés de miroirs placés au gré de l'inspiration, PARTOUT SUR LES MURS. Et petite touche finale, un poster encadré d'une pub Clarins (ou quelque chose du genre), posée là probablement parce qu'elle semble dormir d'un paisible sommeil. Brrrrr.

Le temps de faire comprendre (enfin!) à la gentille dame que non, nous ne sommes pas trois et ne comptons pas faire dormir Dimitry l'Ukrainien dans notre chambre par terre à côté du lit, parce qu'on ne le connaît absolument pas (finalement, on s'est rendus compte que la dame comprenait beaucoup mieux en français qu'en anglais, alleluya!), on a enfin la paix après avoir déboursé 40 euros. Coût de la soirée: 80 euros, une chambre moche, qui donne des cauchemars à mes yeux mais aussi, malheureusement, à mon nez.

Pension crade la suite. Vienne. Autriche. 9h AM

Je me réveille, mal. J'ai dormi le plus habillée que j'ai pu, vu les draps qui me dégoûtent. Et en reprenant conscience, je réalise que j'ai le nez enfoui dans les couvertures douteuses, ce qui laisse une place d'entrée de premier choix pour tous les acariens et bactéries qui doivent traîner dans le coin. Première raison de ma mauvaise humeur. La deuxième; j'ai pas dormi de la nuit. Matelas plutôt confortable (et même plus confortable que celui qu'on a à la maison!), endroit peu bruyant... ah pour ça, rien à dire, le problème vient de moi qui a de la difficulté à la première nuit à bien dormir dans un nouvel endroit. Il y a aussi l'odeur persistante de cigarette et d'autre chose de dégoûtant et d'indéfinissable (fous rires à 2h30 du matin quand, après un long silence, Guillaume a lâché un "Crisse que ça pue icitte!"). Je réalise que je n'ai pas de sèche-cheveux puisque je comptais sur celui que devait nous fournir l'appartement. Je fais une énorme entorse à mes habitudes (ouf il faut en faire en voyage!) et je préfère ne pas me laver les cheveux plutôt que de sortir la tête mouillée (je demanderais à ma mère de le mentionner à mon père qui croit que parce que je le faisais à 13 ans, ça veut absolument dire qu'à 24 ans je le fais encore).

Rue(s!) X de Vienne. Autriche. 10h.

Je suis assez fière de moi, en 1h on était prêts. Il faut dire, on avait de bonnes motivations d'être levés tôt; la première étant de sortir au plus vite de cette pension puante et kitsch. On trouve un petit café nommé Aida (comme l'opéra), on prend 2 viennoiseries (!!!!! wow des viennoiseries à Vienne!! Ok elles étaient en tous points semblables à celles de France.... mais bon!), un jus d'orange et un café au lait...et pouf, 10 euros, merci ils sont partis!!! Damn. On cherche maintenant un café internet pour voir si le twit nous a écrit sa surprise de ne pas nous avoir reçu la veille. On marche pendant...1h. Finalement tout ce qu'on trouve d'OUVERT (on avait oublié que c'était le SACRO-SAINT DIMANCHE, et qu'il n'y a pas que la France qui le respecte), c'est un Starbucks à l'autre bout du monde... il faut aller chercher nos laptops restés à l'hôtel pour revenir les utiliser au café. Et on repart...On revient sur nos pas. En face de notre pension, on réalise qu'il y avait une auberge de jeunesse. Tiens tiens, à combien les chambres doubles? Na, pas de chambres doubles, que des 6 ou 8 lits. Ah non ça ne nous tente définitivement pas. On cherche donc plutôt un téléphone public pour retenter d'appeler Mr. Winkle-le-tata. Pas de réponse, on redouble de rage contre lui. On rentre donc à la pension pour prendre toutes nos choses.

La bonne femme nous attend, toujours en peignoir, et pas trop contente. Celle qui nous avait dit la veille "dormez, dormez! Dormez tard si vous voulez, vous "checkez out" quand vous voulez... 10h, 11h, 1h de l'après-midi!". Elle nous avait proposé un rabais pour plusieurs nuits, on avait dit qu'on verrait (en fait, c'était vraiment en dernier recours!). Midi donc, toujours en peignoir et en pantoufles, elle nous chicane en disant que "la femme de ménage attend, que quelqu'un doit arriver dans quelques instants pour prendre la chambre, nianiania, nianiania!!" Rassurez-vous madame, on est aussi pressés de partir que vous de nous voir partir! On repart donc nos épaules chargées de bagages (ok, pas mal plus celles de Guillaume), et moi avec une petite arrière-pensées; était-ce vraiment nécessaire d'amener les DEUX laptops?? (ouaaais!).

Café X. Vienne. Autriche. 14h.

On a recroisé Dimitry en partant, il nous accompagne donc au café, après s'être trouvé un dortoir à 16 euros la nuit. Il ne peut se permettre beaucoup plus que ça, puisqu'en 2 semaines il veut aller de l'Espagne à l'Italie, de l'Autriche à l'Allemagne, au Portugal, etc. etc. On cherche frénétiquement un plan B, pensions, hôtels ou appartements. Puisqu'on a dépassé notre budget la veille, pas mal plus avec le taxi qu'avec la chambre, on cherche dans les environs de 45-55 euros la nuit, ce qui, en basse-période, devrait être trouvable. Boff... pas vraiment finalement. (bouhouhou). Guillaume trouve un autre appart très décent, qui semble même assez coquet, pour presque le même prix que le premier. Il écrit à la dame, qui répond presqu'immédiatement qu'il est libre et qu'elle peut nous recevoir dans l'après-midi. On espère (encore un peu, oui!) avoir un signe de vie du premier appart et donc de Mr. Winkle, parce qu'il avait l'air très bien, cet appart. Il finit par nous écrire à 13h. "Bonjour, vous ne vous êtes pas présentés hier soir. Prière de m'appeler à ce numéro." Comme si c'était notre faute, TSÉ! Le numéro donné, c'est le même qui ne marche pas depuis la veille, alors on ne s'essayera pas encore! (nos téléphones portables ne fonctionnent pas ici, une autre bonne nouvelle!). On lui répond plutôt très rapidement par internet, en espérant qu'il est encore devant son ordi. On lui explique la situation et le prix que nous sommes prêts à payer, maintenant que nous avons dépensé inutilement la veille. On est pas si exigeant, on ne demande qu'à être crédité d'une nuit, celle qu'on a passé ailleurs. On l'avertit bien qu'on part du café internet dans l'heure qui suit.

Finalement, on en a marre d'attendre après lui, on réécrit à la dame si rapide à nous répondre, et on lui donne rendez-vous à son appartement pour 16h, pour en prendre possession. J'avais noté 3-4 adresses d'hôtel juste au cas, mais l'appart nous convenait; cuisine, chambre, toilette, salle de bain, internet... 360 euros pour 6 nuits...

Appartement prise 2. Vienne. Autriche. 16h.

Nous voilà à l'appartement avec Rosemarie. Rien d'époustouflant, mais c'est relativement raisonnable. La cuisine déçoit Guillaume, puisqu'il n'y a qu'un rond électrique, effectivement pas de quoi fouetter un chat (beurk la belle recette ;o)). Elle nous demande le loyer, donne un reçu, demande un dépôt de 150 euros..brrr. Elle voulait nous l'envoyer par transfert bancaire après la fin de la semaine (bof), puis elle propose Paypal à la place... Bon allons pour Paypal. On allume nos ordis... On réalise que l'internet n'est pas "wireless", et donc que l'ordinateur de Guillaume n'aura pas internet (l'entrée de sa prise est brisée...). De toute façon, il n'y a qu'un (court!) câble. Pas le gros luxe. On essaie désespérément de se connecter à internet pendant 20 min. Marche pas, on abandonne. On a l'air tellement découragés et pas vraiment contents que la dame nous propose de nous faire la chambre du haut pour le même prix, alors qu'il aurait dû (pff!) être plus cher. On tente d'accéder à internet de là-haut...Après 15 minutes de tentatives infructueuses, on baisse les bras. Et on est pas très contents. Mais en même temps, quelle chance d'avoir ouvert nos ordinateurs avant que la dame s'en aille!!! On grogne, on dit qu'on choisissait l'endroit où on allait rester presque PREMIÈREMENT par l'accès internet... elle ne propose pas de rabais, ne nous offre pas la chambre du haut malgré tout... Non. Elle ne dit rien, et elle attend qu'on décide...Après de nombreuses hésitations, regards et argumentations en français baragouiné québécois, on s'excuse platement et profondément, et on fout le camp, dégoûtés de la vie....retour à la case départ.

Stephanstrasse station. Vienne. Autriche. 17h.

On est encore à la recherche d'un café internet, pour retrouver l'hôtel que j'avais noté qui n'était pas trop cher (280 euros). On voit une machine internet payante dans le métro, on se jette dessus...puis on s'impatiente parce que notre euros ne nous donne que 10 min de connection ultra-lente. J'ouvre mon portable en même temps, en plein métro, pour trouver le nom de l'hôtel en question... On trouve, on essaie de se rappeler mentalement l'adresse... arg. Tous des noms allemands, pas facile.

Hotel Geblerhasse. Vienne. Autriche. 18h30.

Après s'être pointés le nez en-dehors de Stephanstrasse station pendant 10min, en plein centre-ville, pour au moins comprendre pourquoi on est là... on s'est dirigé vers l'hôtel par somme accumulée de désespoir et de douleur dorsale. À notre départ de la station de métro du centre-ville, il restait 4 chambres doubles libres. À notre arrivée à l'hôtel, on nous dit que les gentilles chambres doubles à prix si doux (oui, 44 euros la nuit), sont toutes bookées. J'ai beau lui dire que 30min avant il en restait 4, il n'en démord pas. Nous propose une chambre triple à 59 euros. Est-ce qu'on a le choix??? YEN A MARRE!!! Alors on accepte... il nous dit qu'il n'y a l'internet sans fil qu'au rez-de-chaussée... on demande une chambre sur cet étage et par chance (!), on l'a.

Arrivés dans la chambre, on se sent comme des combattants rescapés d'une très, trop longue journée. Toute une journée à Vienne, perdue, à chercher un endroit où crècher. Dégoûtant....

Hotel Geblerhasse. Vienne. Autriche. 23h45.

On s'effondre de sommeil dans notre lit double, et, semble-t-il, propre. Nous dormirons du sommeil du juste, celui qui a accompli des tâches surhumaines dans la journée pour s'assurer d'avoir un lit et un toit cette nuit. (!!) Ouf. Ce lit est bien mérité, j'vous jure.

10 commentaires:

Véro a dit…

Bah dis-moi, ça donne envie d'aller à Vienne tout ça!!!! J'en ai mal aux pieds moi, j'te jure!!!!
quelle journée.... ça me rappelle ma virée à Londres, en 1996, au mois d'août... Jenfi avait envie d'un week-end sympa, de découvrir Thalys aussi!!!! je te dis pas la galère pour trouver un hotel pas cher dans cette ville... l'horreur... on a fini par se retrouver en auberge de jeunesse à Stockwell, dans la banlieue de Londre.. j'étais épuisée... enceinte de Manon en plus!!!...
C'est dingue que le type qui devait vous louer un truc se soit défiler....
Passez un bon séjour tout de même!!! Tu nous raconteras!
Bisous à vous deux....
véro

Beo a dit…

Fiou... je suis mourue de te lire!

Anonyme a dit…

HAHAHA les forfaits tout-inclus vous connaissez? :P
Non, mais sérieusement ça doit pas être très facile magasiner les options les plus abordables avec toutes ces barrières linguistiques!
Je vous souhaite que le reste de votre séjour soit plus agréable!

Bisous

Tania a dit…

@ Vero: Les pieds franchement c'est pas si mal...ce sont les nerfs et la patience qui ont eu de la difficulté à y survivre ;o)
Stockwell à Londres, ayayaille, vous étiez pas à la porte des principales attractions, au sud comme ça!! Bon au moins je vois qu'il y a deux lignes de métro qui s'y croisent, il y a au moins cet avantage! Le mois d'août ça doit pas être le meilleur mois pour être là-bas non plus... Et non, il n'y a RIEN de "pas cher" à Londres... nous aussi on s'est installés à auberge de jeunesse à notre arrivée, et...c'était pas très propre ;o) Au point de se demander à quand datait le dernier nettoyage de la toilette dans notre chambre à 4... brrrr.

Bon notre hôtel est très propre et tout le mobilier est neuf.... mais ce matin encore on s'est fait réveiller par le marteau-piqueur... ça réveille mal...mais c'est pas cher. On va faire avec!
(PS: c'est du courage ça affronter Londres enceinte! ;o) Chapeau!)

Tania a dit…

@ Beo: on a survécu, mais on a pensé pendant un moment qu'on serait obligés d'aller dormir sous un pont...bon d'accord on a pas trop envisagé cette option-là, mais il n'était pas question de prendre un hôtel à 90 euros la nuit... on serait revenus RUINÉS! Ah mais ce genre d'expérience teste notre débrouillardise! On avait perdu presqu'une journée complète à Rome pour la même raison; on voulait une chambre d'hôitel qu'on avait VU préalablemnet, et qu'on pouvait "bargainer"... 4h à trainer nos sacs d'un hôtel à un autre, mais on était assez contents du résultat...et du prix! Faut ce qu'il faut!

Tania a dit…

@ Cynthia: Merci très chère de me laisser un petit mot sur ce blog... c'est très apprécié, darling ;o)
Les forfaits tout-inclus, c'est bien reposant, mais c'est hors-budget pour l'instant... et c'est bien dommage, parce qu'arpenter une ville de fond en comble pendant 1 semaine, c'est plus épuisant encore qu'une semaine de travail!
Sinon oui, la barrière de la langue est extrêmement difficile; ne pas se faire comprendre du chauffeur de taxi (alors qu'on était pris avec lui à 1h du matin!), ne rien comprendre à ce que nous disent les gens dans la rue, les blagues que les chauffeurs de carioles nous font, croiser les doigts bien forts pour que la dame à la pharmacie ou la serveuse nous comprennent (deux choses importantes: avoir les bonnes tylenols (maux de tête dus à tous nos problèmes?), et recevoir un plat sans viande ;o))
Par chance Guillaume a une petite phrase passe-partout que je n'arrive pas du tout à retenir: "Excusez-moi, je ne parle pas allemand; parlez-vous anglais ou français?" C'est vraiment drôle de le voir se pratiquer à journée longue dans le vide...et buter au même endroit chaque fois qu'il l'utilise pour de vrai... ;o) Mais il commence à être bon, ça sonne de plus en plus naturel (et donc c'est moins laborieux, on a moins les regards de "mais où est-ce qu'ils veulent en venir à la fin??")
Mais on a du fun pareil ;oP
Aujourd'hui: visite du Palais impérial et des bijoux de la couronne..et peut-être Aida ce soir, on verra!

Véro a dit…

Je confirme, Londres enceinte c'est l'horreur!!!! (d'ailleurs j'ai accouché un mois après... )... Stockwell ne m'a pas laissé un souvenir impérissable vu que j'y arrivais tard le soir en mode "zombie" prête à dormir par terre!!!... jenfi s'en veut encore de m'avoir fait autant marcher dans cette ville... surtout que je n'arrêtais pas de dire que je voulais aller me reposer à l'hotel... des hotels dans Londres, on en a vu, des tonnes, hors de prix et franchement crades... du style les toilettes limites et bouchées... et moi, je suis assez chcchotte avec l'hygiène...
Je me doute que tu dois trouver la vie chère à londres... c'est pire qu'à Paris non?
Mais bon... j'aime L'Angleterre... il me tarde d'y retourner... j'ai une amie qui vit à Sheffield... je rêve encore du très bon Yorkshire pudding que j'ai dégusté avec elle!!!
Allez bon séjour!!!
bisous
véro

Anonyme a dit…

"À quel âge devient-il totalement innaproprié pour une femme de s'asseoir par terre?"

Cette petite phrase m'a fait rire, mais rire! Il n'y a que toi pour réfléchir à ces petites choses de la vie!

Profites de ton voyage darling!

De ton support socio-affectif,
Nellie ;-)

Tania a dit…

@ Support socio-affectif chérie: ben quoi?? C'est vrai, faut que je pense à mon standing, à mon image? JE SUIS MAÎTRE APRÈS TOUT! (ou presque, mais vraiment à 2 cheveux, ein!). Contente que tu fasses enfin une apparition sur mon blog, darling ;o) Et en plus t'as commencé à la dure, sur à peu près le plus long message que j'ai fait ;o) Je vais essayer d'en réécrire un ce soir, c'est magnifique Vienne, magnifique!!!

Tania a dit…

@ Vero: Yorkshire pudding..mais comment se fait-il que je n'ai pas encore goûté cette spécialité anglaise....hummm...
Pour le coût de la vie, définitivement, c'est ultra-cher, et encore plus que Paris. Sauf pour l'épicerie. Faut dire, on va dans un ASDA, qui est associé aux Wal-Mart américains, donc tout est vraiment pas cher. Ah oui, la bière aussi est à bas prix... quand on est arrivés en Angleterre, on s'amusait à dire qu'on sauvait 2 dollars chaque fois qu'on buvait une bière dans un pub (3 pounds pour une grosse pinte au UK, donc 6$, alors que ça peut monter à 7-8$ je pense pour la même chose...alors...on économise en buvant!! (quel esprit tordu)).
Je crois que je préfèrerais la campagne anglaise à Londres... mais on a jamais beaucoup de temps pour visiter l'extérieur, si on veut être rentrés avant la nuit et qu'on n'a pas de voiture... On verra ce qu'on peut faire pendant les w-e quand le temps se réchauffera!