lundi 19 novembre 2007

Un lundi "à la Garfield"...


Ça a commencé avec un lion.

Un cauchemar où un lion me pourchassait dans une giga-cage qui ressemblait plus à une grange... Très, très gros lion, en fait c'était une lionne, évidemment que c'était une lionne, c'est elle la chasseuse. Elle avait une tête éééénorme. Je parcourais les allées de la grange-zoo en me disant que c'était insensé de garder des animaux dans des stalles à portes basses, comme pour les chevaux. 2 minutes après, ce que je craignais arriva: la lionne sautait sa barrière ridicule et voyait en moi son prochain repas... Je ne sais comment, je suis arrivée à grimper un étage plus haut, puis j'ai rampé sur un "faux sol" en barreaux, et je voyais la lionne sous moi, qui se pourlèchait les babines. Puis il y en a eu une autre qui arrivait vers moi, et j'ai dû me laisser glisser entre les barreaux et me suspendre par les bras, avec la lionne d'au-dessus qui commençait à me dévorer les doigts pendant que celle d'en-dessous attendait que le "snack" tombe...

Puis, (je suppose que j'ai fini par tomber et je suis morte dévorée par un duo de lionnes diaboliques), j'étais à la maison, chez mes parents, et un malade mental nous poursuivait, moi et mon frère, en essayant de nous assassiner tous les deux. Justin avait des plans machiavéliques à la "Maman j'ai raté l'avion", il préparait de l'huile brûlante pour lui déverser sur la tête, pendant que moi je lui criais de plutôt foutre le camp par mon balcon pour qu'on s'éloigne le plus possible.

Après ces rêves mouvementés, ouvrir les yeux, essayer de ralentir ma respiration et me coller sur mon ronflant de chum (c'est pas vrai il ronfle pas...ben pas souvent) n'ont rien fait pour me calmer, et j'ai passé les 30 minutes suivantes à essayer de me rendormir. Puis je me suis réveillée une seconde fois parce que mes petits mumuscles exténués du patin à glace de la veille élançaient comme s'ils voulaient se venger de s'être fait imposer un peu d'exercice.

Puis je me suis réveillée avant mon cadran, bien avant (bien trop avant!) mon cadran que je craignais d'entendre sonner à tout moment... il a dû sonné 30min plus tard, 30 minutes d'attente craintive que la nuit - de toute façon merdique - soit déjà terminée.

Ensuite je suis sortie dehors, il faisait froid, humide, et il pleuvait. Mon soulier droit faisait encore "skwick skwich" de la veille où j'avais mis le pied dans une giga-flaque d'eau sans m'en rendre compte. Ça m'énervait.

Rendue au métro, je savais que je ne pouvais pas me contenter de me jeter dans le premier train venu; il fallait d'abord que j'ajoute -ENCORE- de l'argent sur ma carte de transport...évidemment, vous allez dire, si je mettais plus que 10 pounds à la fois (un aller étant 2,50), je n'aurais pas besoin d'en mettre tous les 2 jours... la machine a failli me bouffer un 10 pounds en lui donnant une valeur de 5 pounds...j'ai pesé frénétiquement sur "Cancel" jusqu'à ce qu'il me rende mon 10 pounds... ouf.

Puis je me suis engouffrée dans le métro bondé, les vitres couvertes de buée, pendant mon heure de transport matinal. Je ne me dirigeais pas vers le bureau; ce matin, j'avais pour mission d'aller dans un collège, partenaire d'un de nos projets, "Roots2Grow". Le projet vaut, si j'ai bien compris, son pesant d'argent: plus d'un million de livres en subvention gouvernementale, si le tout se déroule convenablement. Le problème, c'est ce que collège vient tout faire fouèrer. J'ai perdu presque 2 heures de ma matinée là-bas pour RIEN. R-I-E-N. Toute la semaine dernière, j'avais envoyé des emails au responsable de ce collège, pour qu'il récolte les pièces manquantes pour les dossiers de ses élèves. Elles sont juste 14, et même maintenant, puisqu'il y en a au moins 2 qui quittent par semaine, elles ne sont que 10. Mais c'est un chiard paaaas possiiiiiible d'avoir les petites signatures qu'il nous faut. Ce qui n'aide pas, c'est que les jeunes ne se présentent pas à leur seule journée de cours par semaine...elles s'en foutent, c'est un cours de service à la clientèle / réceptionniste pour les salons de coiffure. À cet âge-là, les filles veulent aller directement en coiffure, elles veulent pas passer par le "front desk" pendant un an avant qu'on leur laisser toucher à une paire de ciseau. Bref... toute la semaine dernière, j'ai appris mes dossiers par coeur (fallait bien, j'ai dû les classer et reclasser au moins 5 fois), et j'ai fait une belle liste bien claire qui disait, par élève, les pièces qui n'étaient pas dans le dossier. Le gars me dit, parfait, je vous donne ça au meeting de lundi matin.

Mon c**, oui!!! J'avais fait une liste d'une trentaine de formulaires manquants... il m'a donné 5-6 feuilles, certaines que j'avais déjà aux dossiers, d'autres qui n'étaient même pas complétées...Eille, il essaie de se convaincre qu'il ne s'est pas pogné le beigne en me donnant ces 5 feuilles-là, et yen a là-dedans qui ne sont même pas signées par l'élève, LA SEULE CHOSE QU'ON LUI DEMANDE!! Bref, j'ai passé 2 heures, avec la fille responsable d'un autre collège (et qui m'a montré comment démêler les dossiers) à m'astiner avec le gars, à lui dire que ça devait être prêt pour mercredi matin, date à laquelle la responsable ultra-super-stiff vient scruter à la loupe nos dossiers, sinon, ils pourraient bien donner leurs cours autant qu'ils voudraient, ils ne recevraient plus d'argent. Il a essayé de mettre ça sur la faute de la terre entière, il voulait que j'aille chercher tous les dossiers au bureau (un plein tiroir de classeur, 1h de métro), pour lui ramener et que les élèves puissent "compléter à la source". Mais quand il me dit qu'il y a 1, puis 3 élèves dans le cours (comme je vous disais, sont pas beaucoup!), et que je lui demande leurs noms pour qu'on s'occupe au moins d'eux, VU QU'ON S'EST DÉPLACÉES POUR ÇA, il me dit "ah non non, j'ai pas voulu interrompre le cours... ils partent en dîner à 13h". DAAAAH!!!!!

Bref, je suis sortie de là complètement dégoûtée, en me disant que j'avais été reviré à l'extrême sud de Londres (je vis au nord-ouest) pour rien...Et juste comme je me disais "bon ça y est, le mal de bloc vient de me pogner", ya un MAUVAIS CAVE qui m'a croisé sur le trottoir en me RENTRANT DEDANS avec une force complètement démesurée... Je vous jure, je ne me suis JAMAIS fait rentrer dedans dans la rue aussi violemment... PIRE, il s'est même pas excusé, ni même ARRËTÉ. J'en ai eu l'épaule engourdie pendant 2min. J'ai pensé le poursuivre avec mon parapluie pour lui en foutre un coup sur la tête, mais puisque j'étais avec une collègue, je me suis dit que ça paraîtrait mal si elle venait à dire "vous savez, je pense que Tania est un peu **impulsive** et **agressive**...".

Puis un trois-quart d'heure pour rentrer au bureau (la journée n'est pas finie, non), là où déjà trois personnes faisait les 100 pas dans la pièce (une pièce à peine assez grande pour contenir 2 bureaux face à face), mon bureau était pris par ma boss, qui parlait au cellulaire debout devant ma chaise, et qui a très mal pris les mauvaises nouvelles que je lui amenais. Quand elle a appelé un gars qui nous aide à préparer les dossiers pour le gouvernement, et qu'elle lui a dit qu'il devait écrire un email suffisamment bête au gars du collège parce qu'elle en pouvait plus, qu'elle passait son temps à l'hopital (elle a été diagnostiqué d'un cancer du sein, elle doit se faire opérer en décembre, et d'ici là, elle fait un marathon insensé pour que tout soit correct pendant son mois d'absence...je l'admire énormément, mais je sais pas comment lui dire qu'elle ne peut pas jouer à la superwoman tout le temps...elle reste au bureau jusqu'à 10h, minuit, 3h du mat desfois), et puis elle s'est mis à avoir les trémolos dans la voix...il était temps pour moi d'aller aux toilettes pour prendre pleinement conscience de ma migraine.

Je reviens dans le bureau, l'assistante de ma boss me dit "tiens, on a besoin d'un double de cette clé, vas nous faire ça!" Euh... et OÙ est-ce que je suis supposée faire faire un double de clé, moi là? Elle savait pas plus que moi, et a eu l'air surprise que je ne le sache pas... Et elle m'a regardé comme une extra-terrestre l'espace d'un instant quand elle m'a donné une lettre à poster, et que je lui ai demandé de quelle couleur était les boîtes aux lettres ici... (elles sont jaunes en France, j'ai pas pris la chance de confondre une boîte à malle avec une poubelle!!! (elles se ressemblent d'ailleurs, sauf la couleur, JUSTEMENT!).

Ça m'a pris 45min revenir au bureau... j'ai erré dans le quartier indien (pâtisseries trop sucrées, restaurants végétariens et marchands de tissus à chaque 3 pas), puis je me suis rendue à l'évidence que je n'en trouverais pas sur cette rue-là (j'ai dû rentrer dans au moins 6 épiceries pour leur demander où je pourrais trouver un "keymaker"... et ne me dites pas que c'est pas le bon terme! mon cerveau est à off, je trouve que ça fait plein de sens!). Puis j'ai changé de rue et j'ai enfin pu passer plus près de la giga-mosquée qui est au coin de notre rue... ça m'étonne qu'ils n'aient pas de problème avec la ville; de mon bureau, la fenêtre fermée, et eux en face de la rue un peu plus loin, j'entends leurs chants de prière à 10h, 12h30, 2h, 4h.... Bon ça ne dure pas longtemps, et c'est plutôt irréel de les entendre... c'est pas laid, mais assez étonnant la première fois, je me demandais d'où ça venait... Finalement, il a fallu que je me rende jusqu'à la prochaine station de métro... mes pieds avançaient tout seuls, méchaniquement, mes jambes ne me suivaient que parce qu'elles étaient bien obligées... *soupir*. Il avait recommencé à pleuvoir, et puisque je ne pensais pas être sortie pour plus de 10min, j'avais laissé mon parapluie au bureau... grrrr...

Puis je suis rentrée au boulot où j'ai finalement pu reprendre possession de mon bureau... le gars du collège m'appelle pour me dire qu'il a pu compléter une douzaine de papiers de plus.. finalement, encore le tiers n'était pas nécessaire...je vous jure, on dirait qu'il ne lit pas mes emails... *soupir*

La migraine devenant de plus en plus envahissante, à 5h pile, j'étais debout avec mon manteau, prête à n'importe quoi pour éviter qu'elles me gardent plus longtemps (elles étaient 3 en meeting, sûrement un peu jalouses de me voir me sauver).

En sortant, il mouillait encore à sio. J'ai été chanceuse avec les métros, pour une fois, je ne les ai pas attendus plus de 5min chaque. Mais, comme je vous l'expliquerai éventuellement, les banquettes sont mal faites dans le train que je prend le plus longtemps, c'est du genre de 1 1/2 place, ou 2 1/2 places, plutôt que 2 ou 3... Ce qui veut dire que, quand j'étais enfin entrain de récupérer de ma journée, bien assise alors que tout le monde était debout (le seul avantage de partir d'aussi loin), ya une madame TROP LARGE qui a décidé qu'elle fitait entre moi et le gars sur notre banquette. Elle s'est écroulée à moitié sur moi, il a fallu que je me tasse, puis que je me tasse encore... finalement, j'ai passé le reste du trajet (un bon 20min) une fesse sur le banc, l'autre dans le vide, à m'accoter sur la banquette d'à côté avec mon bras pour ne pas tomber dans l'allée... DAAAAAAAH.

Puis, home sweet home, j'arrive dans la chambre, et je me mets à faire une Harry Potter de moi, j'étais prise d'une crampe dans le front, je m'écroule sur le lit en maudissant tous les acteurs de cette journée pourrie... Je vais quêter une tylenol à une coloc, ma tête commence à peine à se calmer...quand MA BOSS M'APPELLE. À 19H. MAIS POURQUOOOOI???

Elle voulait changer les plans pour demain. Me faire promener, ENCORE. Je devais passer la journée au bureau, à mettre de l'ordre dans les dossiers pour la visite de la fille du gouvernement...ben non, je dois être au bureau LE MATIN, (2h), puis je dois me rendre à l'aaaaaaautre bout de la ville, au sud, sud, SUD (encore plus que ce matin), genre 30min à partir d'un métro qui est déjà à 45min de notre appart... plus 10min de marche... et elle veut que je sois là pour midi. (on dirait qu'elle a oublié de me ménager une petite demi-heure (j'ai droit à une heure) de dîner dans tout ça...). Puis je vais passer la journée à apprendre sur un autre programme, (les gérantes de salons de coiffure que je vois tous les mercredis), et à comprendre comment LEURS dossiers se gèrent... pauvre petit cerveau... :o( J'imagine déjà ma fin de journée demain, je serai pas à la maison avant 7h encore...

Marre, marre, marre.

Sur ce, je vais aller enterrer mon lundi merdique en écoutant le Tout le Monde en Parle de la semaine dernière... eh oui, on reste connectés à votre actualité même si on est pas mal loin... .

Sur une note plus positive, le patin dans l'aréna disco, hier, c'était vraiment l'fun ;o)
J'avais un bon instructeur, faut dire ;oP J'ai même pas tombé une fois, niania!
J'espère bien qu'on pourra y retourner... ou trouver un endroit moins cher peut-être...ou peut-être même en faire dehors éventuellement! (on peut toujours rêver, dans la capitale de la pluie). Mais hey, yé tombé une bonne quantité de neige plus au nord de l'Angleterre, c'est cool!
Et vous? Je sais qu'à Chicoutimi, il y a déjà un pied... mais ailleurs? (Parlez-moi de neige, ça me fait plaisir tout plein, preuve flagrante que je ne prévois pas en voir de l'hiver ;oP)

9 commentaires:

Pur bonheur a dit…

Désolée de te faire de la peine, mais ici, à la maison, nous sommes encore sur l'herbe. Moi je trouve ça génial!!! J'hhhhhhhaaaaaaiiiisss la neige, et le froid, et l'humidité. J'aurais dû naitre à BORA BORA!

Anonyme a dit…

Oiseau de malheur!

Ce matin, c'est tout blanc à Montréal! Pas juste une petite fondante là, de la collante pour faire un bonhomme! Oui oui!

Mara vit sa première neige, elle est pas mal heureuse on dirait! :)

Courage, c'est une belle ville Londres! Prends ton temps et profite de tes visites sur le temps de travail ;)

Le Voyou du Bayou a dit…

Moi ce qui m'a le plus horrifié dans cette histoire, c'est la révélation selon laquelle vous habitez à Mascouche. FUCK, j'ai habité là-bas en 2001 et j'ai vraiment passé un pénible moment. Je restais sur le chemin Pincourt, dans une pension humide de sous-sol sombre. Depuis, Mascouche est pour moi synonyme de tristesse et de malheurs.

Maintenant, en ce qui concerne la neige, aujourd'hui à Québec, on annonce entre 5 et 10 cm. Et par la fenêtre, je vois qu'il neige encore assez abondamment. C'est une neige style JINGLE BELLS, donc qui tombe doucement.

Tania a dit…

Voyou: Oooon c'est don ben cute, de la neige à la Jingle Bells!! *hahahah* Génial, 10 cm..... une vraie petite tempête ;o)
Désolée pour ta mauvaise expérience dans mon patelin natal... hummm d'ailleurs je devraie peut-être modifier mon message, mes amis réels savent que je vis dans cette ville, mais les lecteurs que ma mère y réfère, c'est autre chose... Pourtant il me semble que le chemin Pincourt... maman, on avait pas une gardienne sur cette rue-là? C'était pas si glauque pourtant?

Tania a dit…

Maman: *hahaha* Qu'est-ce que tu disais hier soir? Sur l'herbe, hum??? Mes sources m'apprennent que ce n'est plus le cas... *hahaha* Mais bon.. j'ai lu "Bora Bora", et j'ai soudain eu un blues de plage et de sable, et de soleil et de douce chaleur...humm... moi aussi, d'abord! Maman, pourquoi vous m'avez pas élevé là-bas?!?!?! C'est don ben cruel de votre part!!!

Tania a dit…

Karine: Bah bah oiseau de malheur...l'oiseau de malheur, il est ici, avec sa pluie chiante qui vous transperce la peau...t'as pas eu à utiliser ton parapluie de la semaine, ein? Ben chanceuse de pas être venue pendant cette semaine-ci, depuis samedi qu'il pleut à boire debout. Froid, humide, je passe mes journées à grelotter malgré mon providentiel manteau d'hiver (qui a un CAPUCHON, QUELLE BELLE INVENTION, ALLELUYA!!!), et puisque je mets mes souliers plats, mes bas de pantalons trainent dans les flaques d'eau, ça monte, ça monte, puis j'ai les bas mouillés, et finalement, puisque ma boss, encore aujourd'hui, m'a fait courailler d'un bout à l'autre de la ville (1h20 me rendre au travail, 2h me rendre du travail à un collège, puis un bon 1h30 revenir à la maison), ben j'ai eu les pieds gelés toute la journée, et un sale air renfrogné étampé dans la face... Alors, MOI, quand j'ai appris qu'il neigeait (au Québec), ça m'a fait plaisir pour vous ;o)
Contente que ta Mara aime la neige... ça me fait penser à Elga qui jouait à "attraper le reflet de soleil sur la neige" en sautant dessus à pattes jointes, vraiment trop cutes... *soupir* La maison me manque un peu tout de même, ces temps-ci...*double soupir*

Tania a dit…

(Oubliez pas que j'ai 5h d'avance sur vous pour TOUT ici.. ce qui veut dire que j'ai dû sentir la neige s'en venir avant qu'elle ne vous tombe dessus... *hahah* C'est tout de même drôle que je vous en parle quelques heures à peine avant que vous ne vous réveilliez avec du matériel à bonhomme de neige :D)

Anonyme a dit…

Tu devrais t'acheter des grosses bottes pour cacher ton petit pantalon dedant!!! :)

Pur bonheur a dit…

Tsssss Tsssss. Et les bottes d'hiver elles sont où hein????? FAUT-Y QUE JE ME TAPE 6H DE VOL POUR TE LES SORTIR DU GARDE-ROBE !!!
Arfff dur dur d'être une mère parfois...
Et Voyou a raison . Chemin Pincourt c'est laid. Il y a plein de cour à scap sur ce rang. C'est pas mal plus joli chez nous, dans notre refuge SECRET hum..(chut les filles).